9 janvier 1796

Les sous-officiers et hussards qui se trouvent avoir des harnais à coquillages[1], les porteront chez le maître sellier, lequel les réparera ou en donnera d’autres.

 

4 février 1796

Les sous-officiers seront à l’avenir habillés, les jours de parade en frac et en chapeau sans plumet.

 

6 février 1796

Le chef de brigade s’est aperçu qu’il y avait encore des bandoulières blanches. On le fera cirer.

 

26 février 1796

Les sous-officiers veilleront à ce que toutes les bandoulières soient noircies et que tous les hussards aient leurs cheveux attachés avec des plombs.

 

2 mars 1796

Les officiers qui ne se sont pas conformés au modèle prescrit pour l’uniforme voudront bien s’y conformer dans le plus court délai. Ils ne doivent pas avoir de franches aux sabretaches et les sous-officiers ne doivent pas porter de ganses à leurs chapeaux.

 

31 mars 1796

L’instruction à pied demain à l’ordinaire. Les sous-officiers se trouveront avec leurs carabines, sabres et bandoulières sur la place d’exercice.

 

3 avril 1796

Les hussards doivent porter la cocarde du côté de la ganse et du bouton et non attachée au cordon du bonnet.

 

[Mai 1796

Distribution de shakos noirs (à flamme)]

 

[8 mai 1796

7 musiciens montés sur des chevaux blancs ou gris.]

 

6 juin 1796

A compter de demain, il y aura parade. Les officiers s’y trouveront tous en uniforme. Gilet rouge ou blanc. Les sous-officiers en surtout, culotte et gilet d’ordonnance. Dimanche, dolman fermé et écharpe par-dessus.

 

13 juin 1796

Les officiers d’après l’ordre que j’ai reçu, sont invités à avoir pour le 1^er messidor, des plumets noirs surmontés d’une houpe rouge pour porter sur leur chapeau. Ils se conformeront au modèle de schabraque qui se trouve chez le capitaine d’habillement. Il leur sera libre d’y mettre un galon blanc en laine ou en argent.

 

6 juillet 1796

Demain à 8 heures, le boute-charge et à 8 heures et demi à cheval. La tenue sera en shako retourné, plumet déployé, dolman fermé et écharpe par-dessus, culottes et bottes neuves.

 

9 septembre 1796

Les officiers ne pourront porter qu’un gilet d’écarlate avec un rang de 18 boutons. Une culotte avec cordon bleu pour les jours de non parade. Les jours de parade, culotte galonnée et gilet rouge d’uniforme.

[Pour la troupe plus de culotte jaune ni de gilet de couleur. Pour la troupe...les jours de parade le dolman est fermé que sur les 3 boutons du haut, gilet d'ordonnance et l'écharpe dessus, le plumet sans étui. Aussitôt arrivés au poste ils remettront l'étui].

 

1797

les officiers recommencent à toucher du drap gris argentin pour leurs uniformes (mais pas la troupe) 

25 Avril 1800

les casquettes de cuir sont interdites

 

19 août 1800

Les hussards auront leur plumet dans le fourreau et dans leur portemanteau. Ils seront peignés et poudrés.

 

19 septembre 1800

Les capitaines qui feront faire des visières aux shakos des hussards auront soin qu’elles soient plus larges que celles qui avaient été faites par le sellier Sohn et au lieu de les attacher avec des agrafes, ils les feront coudre aux shakos.

 

23 novembre 1800

Le chef de brigade recommande de pousser la confection des manteaux et des visières.

 

20 décembre 1800

Les officiers peuvent porter en campagne des redingotes à collet d’argent, des pelisses et des dolmans soit en argent, soit en poil de chèvres, les surtout à revers avec 6 boutons. Les bordures de pelisse d’officier doivent être en gorge de renard.